Nutrition animale : La filière française face aux enjeux européens

Le 15/06/2016 à 16:32 par La rédaction

Les trois structures françaises chargées de représenter les intérêts de l’industrie de la nutrition animale en France, l’AFCA-CIAL, Coop de France nutrition animale et le SNIA, ont mené une réflexion commune pour construire une représentation unique du secteur au niveau européen, baptisée « Eurofac ».

Les présidents Jean-Luc Cade (Coop de France nutrition animale), Alain Guillaume (SNIA) et Bernard Fresard (AFCA-CIAL) se sont félicités de la création d’Eurofac pour une représentation européenne renforcée.

Avec la constitution d’Eurofac, représentation européenne de la nutrition animale française, le secteur renforce sa présence et son action au niveau européen, notamment dans les instances de la Fédération européenne des fabricants d’aliments composés (Fefac). Pilotée et animée par les trois structures agissant au niveau national, la représentation adhèrera à la Fefac où elle représentera ainsi l’ensemble de l’industrie française de la nutrition animale. A l’occasion de sa première réunion, le conseil d’administration a élu Jean-Michel Boussit (Thivat Nutrition Animale - Axéréal, première coopérative céréalière française) au poste de président et Jean-Luc Cade (Coop de France nutrition animale) au poste de président délégué.

Ensemble, les trois structures françaises représentent 85 % des aliments composés produits sur le territoire français et la totalité de la production de pré-mélanges, d’aliments minéraux. Avec une production en 2015 de 21,1 millions de tonnes, l’industrie française est la deuxième en volume au niveau européen. L’alimentation des animaux d’élevage est une activité très réglementée, la quasi-totalité des réglementations applicables étant issues de textes européens. Les politiques agricoles sont également largement dictées par des dispositions communautaires. Eurofac se donne pour objectif de participer activement au débat européen en y apportant la contribution de la France.

Retrouvez cet article dans le Journal du Vrac N°108 Mai/Juin 2016