Le prochain symposium de Tecaliman aura lieu à Nantes le 24 mars prochain avec comme coeur des débats, la maîtrise des coûts énergétiques dans les usines. Le contexte législatif et technique s’y prête.
Désormais le code de l’énergie, au travers des articles L233-1 à L 233-3, oblige les grandes entreprises à réaliser tous les quatre ans, un audit énergétique de leurs activités. Cette obligation correspond à l’application de la loi n° 2013- 619 du 16 juillet 2013, transposant notamment l’article 8 de la directive 2012/27/UE du 25 octobre 2012 relative à l’efficacité énergétique. Cette loi prévoit notamment que les premiers audits doivent intervenir avant le 5 décembre 2015.
Dans ce cadre, l’association Tecaliman a rédigé un guide pour aider les industriels à définir le cahier des charges des audits. Diffusé en début d’année celui-ci sera présenté lors du symposium. Il propose un descriptif des modes de production de la profession et une trame d’audit adaptée. Il rappelle que beaucoup a déjà été fait dans la profession pour limiter ces coûts énergétiques sur la production et qu’une réduction éventuelle supplémentaire des consommations énergétiques ne peut se concevoir qu’avec une bonne connaissance des procédés et de leurs modes de gestion.
Au global, la consommation annuelle d’énergies finale de la France pour la production d’aliments composés est estimée par Tecaliman aux alentours de 1 200 à 1 400 GWh. Les deux postes les plus énergivores sont la granulation et le broyage, mais l’énergie consommée à ces postes reste très liée aux modes et à la qualité des productions. Des gains énergétiques sont souvent aisés à trouver sur des annexes moins liées à la qualité des productions comme la production de vapeur ou d’air comprimé.
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