Le prochain rendez-vous de l’agro à Toulouse

Le 25/08/2022 à 15:35 par La rédaction

CFIA Toulouse 2022

Le CFIA s'étend désormais jusqu'au Grand Sud-Ouest en proposant une première édition à Toulouse, conjointement organisée avec le SEPEM Toulouse, du 20 au 22 septembre 2022. Plus de détails via notre interview de Sébastien Gillet, directeur du salon.

 

Pourquoi un CFIA implanté dans le Grand Sud-Ouest ?

Sébastien Gillet : Nous avons constaté que les industriels situés dans le Grand Sud-Ouest de la France se déplaçaient finalement assez peu au CFIA de Rennes, très vraisemblablement pour des raisons logistiques. La crise sanitaire n’a d’ailleurs pas favorisé les déplacements ces dernières années. Pourtant, cette région est particulièrement riche en industries agroalimentaires, notamment via la filière fruits et légumes. La typologie d’industries est différente de celle que l’on peut retrouver en Bretagne, mais nous y trouvons de nombreuses entreprises de 50 à 250 salariés. Il était alors logique d’implanter le concept du CFIA dans cette région agroalimentaire importante. Nous avons retenu la ville de Toulouse car sa situation géographique permet de cibler tout le Sud et le Sud-Ouest de la France. Nous pouvons aussi profiter du nouveau Parc des expositions de Toulouse, le MEETT. La première édition aurait dû avoir lieu en septembre 2020 mais les événements que nous connaissons nous ont amenés à la repousser en septembre 2022.

Doit-on distinguer le CFIA Toulouse du SEPEM Toulouse ?

S. G. : Le CFIA Toulouse et le SEPEM Toulouse sont deux salons différents, mais organisés en simultané dans des halls se jouxtant. Les visiteurs pourront alors passer d’un salon à l’autre très rapidement, sans changer de badge. Au travers du CFIA, nous toucherons le monde de l’agroalimentaire, tandis que le SEPEM gardera son ADN multi-filières et pourra notamment cibler certains secteurs porteurs tels que l’aéronautique, mais aussi l’automobile et la pharmaceutique. Nous organisons donc un événement industriel de taille dans la région Sud-Ouest qui permettra aussi de donner une seconde jeunesse au SEPEM Toulouse.

Exposants, visiteurs, partenaires... Ressentez-vous déjà leur engouement pour cette première édition ?

S. G. : Le salon affiche déjà complet depuis plusieurs mois : 300 exposants répondront sur le CFIA, aux côtés des 300 exposants inscrits au SEPEM. Ces chiffres montrent une véritable dynamique industrielle dans la région et nous souhaitons organiser une inauguration à la hauteur des enjeux. L’ampleur de l’événement interpelle déjà et nous ressentons une vraie effervescence de la région, des collectivités, des institutionnels, etc. Nous avons aussi travaillé avec nos partenaires, comme l’Agropole d’Agen par exemple. Nous avons ressenti l’engouement des adhérents de l’Agropole et avons prévu des navettes pour relier la région d’Agen au salon à Toulouse.

Trouvera-t-on des animations similaires à celles que l’on peut trouver au CFIA de Rennes ?

S. G. : Le CFIA de Toulouse se tenant la même année que le CFIA de Rennes, nous proposerons forcément un programme adapté. Par exemple, il est difficile d’organiser des Trophées de l’innovation deux fois par an. Nous proposerons toutefois une vingtaine de conférences en libre accès et gratuites au cours des trois journées de salon. Parallèlement, le SEPEM Toulouse proposera son agenda de conférences. Au travers de l’animation « Cap’ », nous souhaitons aussi mettre en avant l’innovation centrée sur le végétal : à l’issue d’un appel à projet, nous avons retenu le projet proposé par la coopérative Unicoque qui est la valorisation des cerneaux de noix en lait végétal. Nous reproduirons au salon une usine de production en fonctionnement sur un espace de 200 m², qui illustrera les différentes étapes du process de fabrication. Une place sera aussi donnée aux jeunes qui souhaitent découvrir les métiers de l’industrie.

Comment souhaitez-vous implanter le CFIA de Toulouse dans le temps ?

S. G. : Près de 50 % des industries agroalimentaires se situent dans le Grand Nord-Ouest du territoire qui comprend la Normandie, la Bretagne et les Pays de la Loire. Il y a donc ici une légitimité à proposer un événement tous les ans à Rennes. La région de Toulouse a une zone de chalandise moins importante et ce serait une erreur de proposer un salon tous les ans. Face à d’autres manifestations nationales ou européennes, nous ne souhaitons pas non plus mettre les exposants en porte-à-faux. Nous proposerons donc le prochain rendez-vous à Toulouse en 2024 et le salon sera organisé tous les deux ans.

Le mot de la fin ?

S. G. : Malgré la crise sanitaire et les difficultés que notre métier a pu rencontrer ces dernières années, nous avons toujours montré un maximum d’énergie et d’envie pour que nos salons soient novateurs et que les visiteurs s’y sentent bien. Nous souhaitons garder la convivialité du CFIA de Rennes sur le CFIA de Toulouse, notamment au travers de la soirée organisée le mardi soir. L’organisation du salon à Toulouse permettra aussi au visitorat de ne pas avoir les contraintes logistiques que l’on peut connaître sur des sites parisiens par exemple. Une première édition est toujours un pari pour les exposants, nous sommes conscients de leur fidélité et souhaitons les remercier pour cela. Nous mettons tout en œuvre pour proposer un événement à la hauteur des attentes.