Risque explosion : Atex, le dépoussiérage particulièrement exposé

Le 24/03/2015 à 15:24 par La rédaction

C’est un peu un paradoxe, puisque l’on peut concevoir les installations de dépoussiérage comme un dispositif de prévention contre le risque d’explosion lié à la présence de poussières en suspension dans l’air due à la manutention de matières en vrac, poudre, granuleux et pulvérulent. Le risque « atmosphère explosible » Atex. Mais la logique est implacable, ces installations sont elles-mêmes particulièrement exposées à ce risque, comme le souligne la société AER implantée dans le bassin industriel toulousain et spécialisée dans les domaines du dépoussiérage industriel, de l’aspiration et du nettoyage centralisé, ainsi que du rafraîchissement/climatisation de locaux industriels et locaux ouverts.

Test de décharge d’explosion sans flamme avec le système Keller « ProPipe » lors d’une explosion de poussières métalliques.

Les poussières combustibles d’origine organique ou carbonée, tout comme celles qui sont facilement oxydables (aluminium, titane, magnésium) présentes en suspension dans l’air sont à l’origine de la formation d’une atmosphère explosible. Pour un professionnel du dépoussiérage tel que la société AER, il n’échappe pas que les installations de dépoussiérage sont, par définition, un lieu de concentration de ces poussières et donc particulièrement exposées aux risques d’explosions (Atex).
De fait, la plupart des installations réalisées par cette société concernent des poussières explosibles. D’où son expertise en matière de prévention des risques se décompose en trois étapes : l’analyse des risques, les actions préventives et curatives.

L’analyse des risques et la détermination des paramètres d’explosivité, constituent le premier niveau d’intervention qu’elle préconise : « En partenariat avec les utilisateurs, il est indispensable de déterminer les paramètres d’explosivité des poussières, c’est-à-dire en particulier, les limite inférieure et supérieure d’explosivité, l’énergie minimale d’inflammation, la vitesse de montée en pression Kst et la pression maximale d’explosion Pmax. Il convient également de définir les zones Atex en fonction de la présence d’atmosphères explosibles. »

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Retrouvez la suite de cet article dans le Journal du Vrac N°101 Mars-Avril 2015