Ports de Paris - Achères : Carte durable pour le Grand Paris

Le 03/06/2011 à 12:22 par La rédaction

Officiellement lancé le 6 mai en présence du préfet de région, le projet du port d’ Achères illustre les engagements de Ports de Paris dans le cadre de sa stratégie 2010-2015. Une approche multimodale et innovante associée à une politique d’aménagement respectueuse des territoires fluviaux.

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Situé sur l’axe Seine, au débouché du futur Canal Seine-Nord Europe, le port d’ Achères favorisera le recours au transport fluvial à partir des ports du Havre et de Rouen. Il est à ce titre l’un des projets prioritaires de Ports de Paris. En termes de filières, il permettra de porter la capacité d’accueil à 600 000 EVP sur l’ensemble de l’Ile-de-France et pourrait constituer une offre intéressante pour la filière automobile. Côté aménagement, ce port « nouvelle génération » ne développera aucune activité directement en Seine et disposera d’un cheminement piéton continu. Les processus de création, certifiables Iso 14001, associent les collectivités locales concernées, au premier rang desquels la Ville d’ Achères. Un accord tripartite entre Ports de Paris, la Ville d’ Achères et celle de Paris a d’ailleurs été conclu fin 2010. Le projet stratégique 2010-2015 de Ports de Paris, qui affiche une hausse du niveau d’investissement de 25 % (214 M€), s’appuie sur la prise en compte des attentes sociétales via la généralisation de dispositifs de concertation. Ainsi, l’établissement public s’engage à mettre en place des instances de concertation permanentes (Comités locaux d’information portuaires), à systématiser et partager la qualité de ses aménagements dans le cadre des schémas d’orientations portuaires. Bénéficiant de compétences élargies dans le cadre de la loi Grenelle 2, il met en avant son engagement volontariste en faveur de la préservation de l’environnement, notamment consacré par la mise en œuvre d’un système de management environnemental. L’un des principaux enjeux est d’amener les entreprises présentes sur les ports à partager cette exigence. Les cahiers des prescriptions environnementales, et la « Charte Sable en Seine 2 » du BTP devraient y contribuer.