Transfert : Comilog choisit l’hydraulique Rexroth

Le 24/02/2015 à 12:36 par La rédaction

Un remplacement progressif de la technologie électromécanique par l’hydraulique Rexroth. Une approche globale et une expertise métier : de l’avant-projet à la mise en service et maintenance des installations. Une productivité accrue et un gain en efficacité énergétique.

 

Roue pelle en mise au stock de minerai

Comilog, filiale d’Eramet, est le deuxième producteur mondial de manganèse à haute teneur avec 15 % du marché mondial. La mine de Moanda, sur le plateau de Bangombé (province du Haut- Ogoué) au Gabon, représente aujourd’hui 25 % des réserves mondiales de minerai riche. Les conditions d’exploitation y sont très difficiles : poussière, boue, chaleur, air marin mettent à rude épreuve les installations. Les systèmes électromécaniques installés jusqu’alors montraient des défaillances fréquentes générant une exploitation très coûteuse, avec réparations multiples et une activité discontinue.

Les produits sont transportés par voie ferrée au port minéralier d’Owendo par Setrag, filiale de Comilog SA. « En janvier 2003, j’ai pris la responsabilité de la maintenance d’un retourneur de wagon qui réceptionnait directement les produits de la mine », témoigne Jean-Yves Otourou. « Convaincu par l’hydraulique, j’ai alors porté le projet de remplacer la motorisation électromécanique par la technologie hydraulique. » Le retourneur de wagon représente un véritable goulot d’étranglement, car 20 000 tonnes de minerai y sont traitées chaque jour. Son arrêt provoque rapidement un blocage dans la mine. Il était équipé d’un système électromécanique constitué de multiples composants : moteurs à courant continu, freins à mâchoire, réducteurs, accouplements et un automate pour commander l’ensemble. La commande,qui devait gérer le ralentissement au niveau de la butée, présentait des défaillances. Un incident majeur a fissuré l‘ouvrage de génie civil de près d’un mètre d’épaisseur… « En fait, tout posait problème et les pannes étaient quotidiennes », ajoute Jean-Yves Otourou. « Les moteurs en fin de série ne pouvaient plus être remplacés et tous les composants devaient être changés ou réparés régulièrement. Enfin, l’automate générait des défauts fugitifs très gênants pour la sécurité. »

Retrouvez la suite de cet article dans le Journal du Vrac n°100 Janvier-Février 2015