Weltec Biopower vend deux installations de biométhanisation en France

Le 31/08/2010 à 12:14 par La rédaction

Après sa percée sur le marché français en 2009 avec la construction de deux installations de biométanisation, la société Weltec Biopower a reçu deux autres contrats de ce pays voisin. Ce fabricant d’installations de biométhanisation de Basse-Saxe a vendu avec son partenaire français CLAIE une installation de 104 kilowatts à Saint Sigismond située entre Nantes et Angers.

Cette installation est équipée d’un digesteur (1 071 m3) et d’une trémie de dosage (18 m3). Il sera alimenté à partir de juin 2010 avec du lisier bovin, du lisier de canard, du fumier bovin et des céréales immatures ensilées. Le taux de rendement est supérieur à 75 %, car les canardières près du site et le hameau le plus proche seront raccordés au réseau de chaleur. À ce taux, l’agriculteur perçoit le tarif de rachat de l’électricité maximal. Au lieu d’une torchère, ce sera un chauffage avec une cuve d’accumulation thermique d’environ 70 m3, qui seront installés pour valoriser au mieux la chaleur. L’exploitant a déjà confirmé le souhait d’extension de l’installation. La seconde installation de la maison Weltec Biopower, qui sera mise en service au cours de l’été 2010, a été vendue en collaboration avec le partenaire Domaix Energie à Colombey les Choiseul, à environ 250 kilomètres à l’ouest de Strasbourg. Les travaux de montage de l’installation de biométhanisation, qui sera équipée d’un digesteur de 1 571 m3 et d‘une trémie de dosage 30 m3, ont commencé en mars 2010. L’installation Weltec est conçue pour fonctionner à partir de lisier bovin, de fumier bovin, de tontes d’herbe, de déchets de restauration, d’ensilage d’herbe et de graisses de flottation. À côté d’une rémunération pour la chaleur, le tarif de rachat de l’électricité sera d’environ 15 centimes par kilowattheure (électrique) car cette installation a également un taux d’efficacité énergétique supérieur à 75 %. Les résidus de fermentation de déchets biologiques seront réchauffés dans le dispositif de pasteurisation, séparés puis séchés avec un sécheur à bande dans cette installation de 250 kilowatts. Des granulés seront produits à partir du substrat sec et seront vendus par l‘exploitant – un agriculteur – comme combustible. Depuis octobre 2009, la nouvelle législation française sur les émissions simplifie les procédures d’enregistrement et de permis pour les installations de biométhanisation, ce qui se répercute sur le secteur du biogaz par une forte demande venant de France. La modification de la loi fait suite aux accords du Grenelle de l’environnement de l’automne 2007 pour encourager les projets de biométhanisation.